Quand le vent se lève ✨ Dorothea A4rt

En 2016, la magie se rua à l'assaut du monde, gigantesque tsunami touchant indistinctement tout à chacun, modifiant à jamais un univers qui l'avait relayé au domaine de la fiction. Du jour au lendemain, sans prévenir, des personnes révélèrent des capacités inouïes – les fanatiques de comics se mirent à parler de mutants à la X-Men, les scientifiques d'une potentielle évolution de l'humanité. De nouveaux animaux furent découverts, mutations d'êtres déjà existants, résurgences de créatures qu'on pensait n'exister que dans les légendes. Mais le changement apporta la crainte. Des refuges furent créés pour rassembler ces nouveaux individus. L'un d'eux se nommait Concordia. La suite

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Quand le vent se lève ✨ Dorothea

 :: Quand on arrive en ville :: Cartes d'identités :: Cartes tamponnées
Mer 13 Fév - 22:38

Dorothea Gale
  • 22 ans
  • Canadienne
  • Étudiante à la Wizard's School
  • Sorcière
  • Quartier culturel
  • Divers OCs

Surnommée Sauterelle par ses détracteurs à cause de sa haute taille et, surtout, celle de ses jambes. Depuis Dorothea complexe beaucoup sur son physique, l'enfouissant sous des vêtements amples, allant jusqu'à combiner écharpes, pulls et longues jupes durant l'hiver. • Cette dernière représente d'ailleurs sa saison préférée lui permettant de se gorger h24 de chocolat chaud et de thé sans que personne n'y trouve rien à y redire. Surtout quand approche Noël. • Elle cuisine les pancakes et les œufs au plat à la perfection. • Dorothea refuse de prononcer le moindre juron. • Son héros de comics préféré n'est autre que Peter Parker. Elle se sent proche de lui au vu du liens qu'ont tous deux pour leur oncle et tante. Elle a une affection particulière pour le chara-design de Gwen Stacy dont elle portait le costume lorsqu’elle participait à Halloween plus jeune. • Son dernier crush envers un personnage fictif n'est autre qu'Olivian Caliban dans la série Netflix Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Elle la trouve magnifique en bibliothécaire vintage. • Dorothea espère, d'ailleurs, un jour travailler dans une librairie, une bibliothèque ou même des archives.

« Dorothea a juste... quelques problèmes. »

Ce fut ainsi que Lisbeth commença à ouvrir le sujet. Elle, habituellement si volubile, pesait chaque mot qu'elle prononçait, laissait planer le silence. Elle eut une brève inspiration avant de délaisser la fenêtre donnant sur la rue pour mieux faire face à son interlocutrice.

« Quand des gens ont passé des années à vous briser des idées sur le dos, on en ressort, déformés. C'est une survivante, à sa façon. Enfin, tout court même. »

Lisbeth secoua négativement la tête, refusant toute interrogation à ce sujet.

« Elle a vécu des trucs pas jolis et elle aime pas en parler. Qui aimerait ressasser ça, hein ? Mais ça a laissé des marques en elle et ça mettra sûrement des années avant que ça ne devienne que de mauvais souvenirs. Mais ça la rend très sensible à plein de trucs. Puis, chaque année, y a toujours une période où ça prend trop le dessus sur elle. C'est quelqu'un qui a besoin de soutien. Qui a besoin de souffler. Qu a besoin qu'on l'écoute sans la juger. »

Son interlocutrice hocha la tête, l'invitant à continuer. Elle se permit même de siroter son thé. En soulevant la tasse elle laissa se répandre les fragrances de la boisson.

« Ça l'empêche pas d'être une super bonne élève, genre une vraie tête. La théorie c'est son dada et même ici, en tant qu'apprentie, elle gère un max. Je vous avoue que je me repose souvent sur elle pour reprendre les cours tellement je retiens pas les détails. Elle reste tellement posée elle, alors que moi... » Lisbeth écarta les bras, mima une explosion avec sa bouche. « … j'explose, je suis fébrile, moi. Mon truc c'est la pratique. Dorothea a encore du mal à maîtriser sa sorcellerie. Ça viendra avec le temps, qu'elle me dit. Je dois avoir confiance en moi. C'est comme ça que ça fonctionne dans les romans. qu'elle dit. Les romans c'est sa grosse passion. Vous verriez son appartement. »

Le dénuement le plus total, la propreté exacerbé et les livres, par dizaine et par milliers, occupant la moindre étagère, alignés sur les meubles, semblant sortir des murs comme si ces derniers les vomissaient. La cuisine demeurait le seul lieu dénué de livres. Je ne vais pas les encroûter de gras et d'eau sale.

Le rire qui avait fleuri sur les lèvres de Lisbeth s'était propagé en elle teintant son regard, y déposant un voile. Une part de son esprit était niché, là-bas, dans ce petit studio sans prétention, aux côtés d'une amie avec qui elle avait su sympathiser rapidement.

« Et donc... » La voix de l'interlocutrice avait un accent feutré, ce quelque chose qui mettait à l'aise et vous berçait. « … aucune chance qu'elle soit tentée par la Ruche ? »
« Oh ça aucune. Dorothea aime pas la politique. Encore moins les extrêmes. Si déjà elle arrive à devenir une grande sorcière comme dans ses bouquins, ce serait la fête. »
« Je vois. Merci pour vos informations. »

La tasse fut déposée lentement, sans émettre un seul bruit, tout comme la chaise qui fut repoussée. La femme semblait évoluer sans même avoir de réelle présence. On ne conservait comme souvenir d'elle que ses yeux couleur opaline, semblant dépourvu d'iris tant ce dernier se fondait dans la pâleur de son regard.

« Vous pensez vraiment que des étudiants, ou étudiantes, sont en lien avec la Ruche ? » osa demander Lisbeth, un brin soupçonneuse.
« C'est pour ça que je m'informe, Madame Steinbrech. » glissa la femme avant de quitter les lieux, laissant l'étudiante méditer sur la question.

Sortie de l'enceinte de l'école, la femme sortit un miroir à main de la poche de sa veste. Elle s'adressa au reflet qui se mirait – celui d'un homme roux.

« Tu peux rayer Dorothea Gale de la liste des potentielles recrues. Trop instable. Il faudra attendre que le fruit mûrisse. »

Pour mieux le cueillir.

Particularités
Caractère
« Clac clac » font les belles bottines, toutes de rouges vernies, tandis que leurs talons s'entrechoquent. La magie crépite autour de leurs semelles, crée de légers courants d'air qui viennent caresser la peau dénudé, font voltiger les cheveux. Toujours Dorothea se doit d'être chaussée de cette paire d'un rouge flamboyant, jurant avec les teintes éteintes dont elle se pare. Heureusement, pour son confort, ces souliers peuvent moduler leurs formes se faisant ballerines l'été, bottes l'hiver.

Encore novice dans la pratique de la sorcellerie, Dorothea n'a développé que deux sorts qui ont surtout leur utilité pratique au quotidien. La jeune fille peut faire léviter de petits objets, idéal pour rattraper un verre qu'elle vient de lâcher et éviter la catastrophe, ou servir ses invités en thé et chocolat chaud comme Merlin l'enchanteur fait bouger le sucrier et la théière dans ce vieux dessin animé. Elle peut aussi créer une bulle d'air autour d'elle – en réalité de multiples courants d'air formant un dôme autour d'elle – ce qui lui permet d'échapper à la pluie et de ne pas finir trempée sous une trombe d'eau. Rien ne la protège, néanmoins, des pots de fleurs tombant des balcons ou des chats acrobates. Cette bulle d'air ne fait que repousser des éléments comme l'eau ou les feuilles mortes.
Capacités

TW harcèlement scolaire.

La naissance de Dorothea était accidentelle. Une étreinte dans le feu de la soirée, une protection oubliée, un déni de grossesse en béton armé – Miss Valley fut désarçonnée lorsque, proche du terme, on lui diagnostiqua un accouchement éminent elle qui croyait souffrir que de nausées dû à un aliment trop avancé en date. Elle n'en voulait pas de cet enfant, de cet embryon d'adulte qui allait l'encombrer elle, la baroudeuse aimant voyager et se prendre en photos  pour narrer ses épopées.

La laisser à un quelconque orphelinat semblait l'unique recours. Jusqu'à ce que, se confiant à sa sœur aînée, celle-ci lui proposa d'en être la tutrice. « Tu sais bien qu'Henry et moi ne pouvons pas avoir d'enfants. Et ainsi tu pourras reprendre contact avec elle, le jour où tu te sentiras prête. » Le projet fut accepté : la petite Dorothy perdit, dès la naissance, son affiliation avec sa mère génétique et devint membre du foyer Gale.

Jamais on ne masqua à Dorothy ses véritables origines lui permettant d'apprendre à vivre en compagnie de « tante Em » et « oncle Henry » sans jamais tromper dans le mensonge et les secrets de famille. Avec le temps, l'envie de voir sa mère alimentée par toute une idéologie qu'elle s'était forgée dans son imaginaire infantile s'estompa. L'aventureuse baroudeuse devint une simple femme avec qui elle partageait quelques gênes mais rien de plus – hormis quelques lettres envoyées aux anniversaires et à Noël, rapidement griffonnées sur un coin de table, accompagnées d'une breloque que Dorothy soupçonnait d'avoir été ramassé à l'aveuglette.

Contrairement à sa mère, Dorothy n'avait rien d'une exploratrice. Elle préférait le confort de sa chambre, érigée sous le toit même de la maison, le lit coincé sous le pan incliné pour mieux y former un terrier. Les livres parsemaient son habitacle, débordaient des étagères, s'étalaient sur les tapis recouvrant le parquet. C'était son refuge, son îlot de paix.

Vint le collège et le retranchement sur elle-même, violent – implacable.

Même bien des années après, Dorothea se retrouvait incapable de définir comment tout avait commencé. Elle se souvenait des surnoms moqueurs jetés à son encontre (Sauterelle revenait souvent, la faute à ses jambes, véritables allumettes sur lesquelles elle se retrouvait perchée), des coups donnés dans les vestiaires et aux détours des couloirs, des jurons, de l'isolement dans lequel elle se plongeait pour s'éloigner des autres. La frapper, ça arrivait très rarement : la sape était psychologique, éreintante, quotidienne. Les adultes, Dorothea n'osait pas leur demander de l'aide, se disait que ça finirait pas passer.

Jusqu'au jour où tout craqua.

Elle s'était réfugiée sur une parcelle du toit, accessible par un escalier que peu empruntait (probablement seulement que le personnel). Là-bas Dorothea savait que personne ne viendrait la chercher ici. Debout sur le rebord, elle observait les autres élèves en contrebas. À quelques pas, à peine, le vide – dangereusement tentant. C'était une chose de songer à tout stopper, c'en était une autre d'agir. Tante Em et oncle Herry demeuraient les deux piliers qui la retenaient ici, qui l'empêchaient de s'envoler – eux et tous ces univers fictifs dans lesquels elle se plongeait corps et âme, pour mieux oublier la réalité.

Le bruit de la porte claquant contre le mur la fit sursauter, se retourner d'un bloc. L'ouverture dévoila la silhouette d'une de ses tortionnaires qui la regardait à demi ébahie avant de sourire – sourire faux, rictus promettant de nouvelles moqueries.

Sur le coup Dorothea oublia l'endroit où elle se trouvait. Son esprit n'était que blanc. Elle recula – ses talons rencontrèrent le vide. Le sourire, lui faisant face, se mua en cri silencieux de terreur pure.

Le vide la happa, le vent cingla ses joues. Elle tombait telle une pierre jetée dans un puits, entraînée par son propre poids dans sa chute.

Je vais mourir. La constatation lui arracha un sanglot. Je ne veux pas. Ça tambourinait dans son crâne, hurlait en elle. Je ne veux pas mourir !

Sa chute stoppa aussi net qu'elle avait commencé. Son estomac remonta jusque dans sa gorge, ses organes se figèrent. Le vent siffla à ses oreilles une nouvelle mélodie tandis qu'elle remontait, entraînée par une force qu'elle ne maîtrisait pas encore. Elle chancela sur le toit, tomba à quatre pattes, le cœur au bord des lèvres. Elle rampa loin du rebord, se collant au mur le plus proche.

À ses côtés la fille l'observait, les yeux ronds, la face crayeuse.

« Mais t'es quoi, toi ? »

Dorothea ne sut pas répondre, se refusa à ouvrir la bouche. Ses pieds tremblaient dans ses souliers rouges.

« Sorcière ! »


✨ ✨ ✨


Le plus dur ne fut pas le départ pour Concordia mais les pleurs de son oncle et sa tante s'excusant de n'avoir rien vu, alors qu'elle avait tout fait pour dissimuler ses tourments. L'incident avait été trop frappant pour ne pas être rapporté et sa nature devenue trop importante pour être ignorée. On l'avait retranché chez elle en attendant de savoir qu'en faire de cette fille qui se faisait sauver par le vent.

Il y eut les entrevues avec des spécialistes, des examens pour jauger ses capacités. Mais jamais ses sorts ne furent aussi puissants que celui de ce jour-là.

« Tu as du contracter un système d'auto-défense ce jour-là. » lui avait-on expliqué. « Ça peut aussi bien revenir que jamais se reproduire. »

Au vu du manque de contrôle sur ses capacités, mieux valait qu'elle soit entourée de connaisseurs.

« Concordia détient une école de magie de très bonne facture. Elle sera conseillée. »

Et surveillée. Le mot n'était jamais mentionné mais Dorothea n'était pas dupe.

Au sein de son appartement, elle s'est érigé un refuge semblable à sa chambre demeurée, elle, au Canada. Chaque soir, elle profite d'une incursion hors des quartiers magiques pour donner des nouvelles à ses proches par téléphone ou internet. Le cordon n'est pas facile à couper et elle l'aime tant cette famille. Puis elle se surprend à découvrir aimer cet endroit, surtout cette école aux relents de Poudlard. C'est un peu comme vivre dans un roman.
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So-chan Dédoublement de personnage.
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Dorothea Gale
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Dorothea Gale
Lun 18 Fév - 20:34

Validé•e avec les honneurs

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Quand le vent se lève ✨ Dorothea 52xvNG1
Félicitations, te voici un.e véritable Concordien.ne désormais. Tu peux poster ta fiche de liens et rejoindre les réseaux sociaux. N'oublie pas de réclamer ton logement que tu puisses connaître tes nouveaux voisin.e.s. Pour te lancer dans l'aventure, rien de tel que ce sujet.

Tu as maintenant toutes les clés pour t'amuser parmi nous. Que la chance te sourit !
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Le Maire
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Le Maire
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