Chaos is a ladder A4rt

En 2016, la magie se rua à l'assaut du monde, gigantesque tsunami touchant indistinctement tout à chacun, modifiant à jamais un univers qui l'avait relayé au domaine de la fiction. Du jour au lendemain, sans prévenir, des personnes révélèrent des capacités inouïes – les fanatiques de comics se mirent à parler de mutants à la X-Men, les scientifiques d'une potentielle évolution de l'humanité. De nouveaux animaux furent découverts, mutations d'êtres déjà existants, résurgences de créatures qu'on pensait n'exister que dans les légendes. Mais le changement apporta la crainte. Des refuges furent créés pour rassembler ces nouveaux individus. L'un d'eux se nommait Concordia. La suite

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Dim 4 Nov - 20:52

 
Louie
  • 37 ans
  • Sino-sud-américain
  • Mercenaire
  • Androïde
  • Bas-fonds
  • Hanzo – Overwatch



Des hommes d’ici, il était certainement le plus sale, avec ses boucles emmêlées et sa barbe hirsute. Il semblait tout aussi brutasse que les autres, avec ses mains larges comme des pelles et les muscles tressaillant sous ses vêtements reprisés. Il avait débarqué, le teint mat renforçant ses yeux verts, engoncé dans un manteau long, le pas calme mais semblant tout observer – du visage des putes aux autres regards lascifs, envieux, voire anxieux des clients. Il avait commandé une chope de bière et maintenant, le poing refermé dessus, il la regardait elle. Il puait, elle pouvait le sentir de là – une sueur rance et animale et elle craignit un instant avoir affaire à l'un de ces foutus d’hybride - oh ils pouvaient bien parler de tolérance autant que ça leur chantait, Lady n'avait jamais été du genre à fantasmer sur un putain de labrador et pourtant, elle y avait été obligée.

Si Louie avait pu entendre ses pensées, il lui aurait certainement répliqué que ça, c’était l’autre frère, qui ne tenait pas vraiment du labrador mais plutôt du tigre, que les hybrides avaient toujours le chic de prendre autant qu'ils apportaient mais que dans l'ensemble, c'était passablement des bons coups quand on y pensait. Mais plutôt que télépathe, c’était un gars aux idées fixes. Et quand il l’invita d’une tape sur la cuisse à venir s’installer à la bonne table, la catin s’empressa simplement de lui sourire et d’obéir. Elle avait entendu le tintement à son entrée, signe d’une bourse pleine à tous les niveaux. Mais quand ses mains passèrent sur son torse, qu’elle sentit la dureté de métal sous ses paumes, et qu’elle comprit à quel point ce type là, s’il n’était pas hybride, n’avait quand même rien à voir avec les autres clients, elle eut un tressaillement de proie ferrée.

« T’as été payé ma belle. Tu vas pas me dire que tu vas dire non à tout ça ? » Susurra-t-il simplement, sans perdre contenance ou prendre ombrage de son regard effrayé. « Je suis peut-être de métal, mais ça coule pas en dessous de ma taille. T’auras droit à tout ce qu’il y a de plus humain, si tu te montres gentille. » Puis, plus pensivement, il rajouta. « Tu m’en fais penser à une autre que j’ai bien connu. »

Mais il valait mieux pour la catin que ses yeux ne changent pas de couleur. Car c’était bien à cause de ce serpent accrochée à la gorge de son frère que toutes ses emmerdes avaient commencé. De son meurtre sauvage en pleine nuit – peut-être bien dû à son orgueil, oui. Au reste implanté dans sa cage thoracique – les deux poumons en membrane, les muscles en rouages, le long intestin grêle artificiel, son foi en fausse éponge et bien sûr, les côtes de métal. A sa future venue, à Concordia. A cette pseudo stabilité qu'il pensait enfin se trouver, avec les Renégats, à la manière dont, d'une façon ou d'une autre, il se trouvait des excuses pour partir de moins en moins.

Sa main passa entre les cuisses de la fille. Cette dernière gémit, sans pouvoir se retenir.

Et perdu dans ses pensées, Louie se rappela.



A cette époque-là, il avait le sang mauvais, pire que Pablo à en pas douter. Et peut-être qu’il se ment aujourd’hui en usant du passé mais rien alors ne pouvait le foutre plus en rogne qu’une affaire mal menée ou les manigances d’une putain aux yeux changeants. C’était Pablo qui l’avait trouvé, la fille, dans une ruelle perdue dans le Sud de l’Asie. Jusqu’alors, ils étaient bien, les deux frères. Ils se serraient les coudes dans leurs combines et ne laissaient personne leur marcher sur les pieds. Ils s'étaient enfuis - avaient quitté plutôt, parce qu'elle les avait encouragé à le faire, à sa manière - de leur nid d'enfance, de ce temps perdu, un peu après le mouvement d'énergie qui avait submergé le monde. Et ils avaient erré de pays en pays pour tenter de comprendre ce qui devait advenir d'eux (Les Sphinx).

Puis il avait fallu que cette pute se ramène, avec son déhanché filandreux et ses œufs au plat. Pablo en était devenu fou et là, tout était parti en vrille. Quittant pays sur pays, pour pas se faire gauler, pour essayer de ne pas se faire attraper par celles et ceux qui ne voulaient pas d'eux - ou, pas d'elle, précisément, cette salope avec ses capacités - cherchant d’autres terres plus accueillantes que celles qui les avaient vomis dès leur naissance, son frangin avait perdu le fil de l’aventure, pensant à trois, plutôt qu’à deux, continuant ses combines mais la protégeant elle, avant tout. Il avait perdu de vue leur royaume, se contentant de promesses indigestes et de se fondre dans ses idées complètement connes comme quoi un jour, il deviendrait hybride.

Alors Louie s’était mis en colère – une belle rage flamboyante comme il savait si bien y faire. Et peut-être que ouais, Chester pourrait vous parler de ces quelques-unes qui le prennent à la gorge aujourd’hui. De ces montées de lave qui lui ordonnent de foutre le feu – et de cogner, à en rigoler comme un bossu, à vous fracasser le crâne contre sa cage de métal, rêvant de le faire à un autre, aux cheveux longs, aux yeux rouges. Celui qui, d’une balle dans le cœur, avait manqué d’arrêter son destin, de trancher sa couronne et de donner raison au commanditaire qui avait voulu sa mort.

C’était ça avant tout, Louie : la haine et la vengeance sous un masque un peu drôle, bourru et fantasque, de grand serviteur puant de crasse, le regard de traviole et aux mains pleines de tricheries.

Seulement le chaos, pouvait-il vous apprendre, amenait souvent à des choses belles et bonnes, comme la réussite ou plus prosaïquement : une saine satisfaction.

Il avait donc gueulé sur Pablo, lui ravageant sa sale gueule de merdeux, lui ordonnant de mettre fin à ces conneries romantiques. Ils se trouvaient alors en Roumanie et lui-même montait son commerce d’opium et d’armes – fier Roi Louie. Mais Pablo avait choisi – mal choisi. Avait préféré se tirer, emportant sa putain avec lui.

Son entêtement habituel, sa mesquinerie et son envie de puissance avaient fini par le conduire aux portes d’une improbable folie : celle de prendre le pays à ses dirigeants légitimes. De mener le tout dans l’ombre, de son doigté de marionnettiste.

Jusqu’à la chute la plus brutale jamais vécue par l’homme, il pouvait vous le jurer.

Et de tout ça, il n’y avait eu qu’une leçon à en tirer. Les orphelins au mauvais caractère finissaient souvent par ramasser leurs dents. Mais la vie était une sacrée chienne qui pouvait vous filer des coups de pouces presque miraculeux, quand vous ne vous y attendiez pas. Le prix à payer se passait généralement aux bas-fonds de l’arrière de votre caleçon, mais ça valait foutrement le coup, tant que vous ne réclamiez pas trop de ses seins secs. Tant que vous vous contentiez d’obéir et de détruire, sur votre passage, toutes les règles et les cordes, les chaînons et les légitimités de ceux qui ne se sentaient plus pisser. La bouche ouverte pour attendre la tétée providentielle du hasard, vous pouviez même en être gracié. Et Louie, abandonnant son titre, avait fini par ramper au sol, pour mieux faire chuter les passants.

Un vrai passe-temps.

Particularités
Caractère


A 16 ans, il ne ressemblait qu'à l'esquisse de ce jour. Un gamin presque imberbe, à la cage thoracique creuse, aux membres élancés et au regard vert toujours vif. Il tenait plus du mexicain que des filaments d'origines diverses et variées que son père avait su gicler en lui comme dans la chatte à sa mère. Il ressemblait à son frère - demi-frère - de manière presque improbable. Mais ce n'était pas la mort, qui avait changé ce qui était en lui, jusqu'à le démonter et le reconstruire d'une plus surprenante manière. C'était bien la vie.

La taille d'abord. La taille immense d'un géant, c'était l'impression qu'il donnait. Une brusque poussée de croissance qui lui avait fait frôler les deux mètres dix. Trop pour bien se planquer. Trop pour passer les chambranles des maisons les plus modestes. Trop pour les cachettes des trous à rats de ce monde. Bien assez pour impressionner n'importe qui faisant une tête de moins que lui.

Large. De sa cage thoracique aux épaules musculeuses. Large et dense, une montagne de muscles que sa poitrine n'avait fait qu'élargir. Des mains, larges, des hanches, larges. Un rectangle, plutôt qu'un carré, dont le moindre pas se faisait clairement entendre, quand il avait décidé de l'être, audible, visible, tangible.

Des années d’errance l’ont sculpté pour être fort et résistant. Mais avec la greffe de son torse en métal et des organes reconfectionnés et protégés, ces deux capacités ont été boosté certainement à leur maximum.

Pas besoin de magie, pas besoin d’hybridation pour pouvoir broyer le crâne de quelqu’un avec ses deux mains. C’est un titan, l’ancien roi. Un titan lourd, qui ne peut courir bien longtemps, mais qui sait survivre. Qui ne possède plus de meilleur gilet pare-balles que la carcasse en fer qui l’alourdit considérablement. Immense point faible dans l’eau dans laquelle il se noiera certainement. Immense point fort dans sa vie de mercenaire.

Quoiqu’immense, suffise simplement à le décrire, quand on y pense.

.
Capacités


C’est l’histoire d’un mec qui s’était pensé Roi, au point de se comparer à Dieu. Un mec régnant sur les terres de Roumanie, avec son petit bouge de criminels, sa cour fidèle de brigands et sa caverne aux merveilles. Un homme dont le souvenir le plus terrifiant n'était pas de ses meurtres ou de ses actions mais de sa mère. Un homme aux dix-sept pères. Un homme avec trop de frères.

Et pourtant bien seul.

Un homme fugueur qui avait installé sa royaume là où il s'était abandonné lui-même, par orgueil mais qu'importe ! Il était riche, en ce temps. Se rasait presque tous les jours, dit donc. Et il se calait le cul sur sa chaise, en haut de sa demeure de grand bonhomme, se prenant pas pour de la merde, gérant son petit trafic à force de peur et de persuasion. Tout se passait bien, en ce temps là. Malgré la perte de Pablo, la disparition de sa chienne lui avait enlevé une sacrée épine de la nuque – foutrement marre d’être hypnotisé par cette saloperie dont l'aura d'énergie l'avait doté de pouvoirs... insoupçonnés.

Il se pensait invincible, le Roi Louie, et peut-être qu’il l’était jusqu’à présent. Faisant pisser dans leurs frocs les plus malhonnêtes des criminels. Gagnant le respect qui lui était dû, et arrêtant simplement de voyager sur les terres, pour mieux gouverner.

C’était en 2023 que la concurrence avait planté ses crocs dans la marmite succulente qu’était son gagne-pain. Une concurrence sans visage, prolifique, qui ne touchait certes pas aux putes ni aux armes mais amoindrissait sérieusement son trafic de drogues et le manque de ce dernier suffit bien vite à le faire tressaillir.

Il ne pouvait laisser la concurrence dicter ses règles dans son palais. Alors calmement, il avait envoyé deux trois mesquins pour proposer un marché chiqué. Évidemment, c’était un traquenard – deux ou trois coups de poing dans sa gueule suffiront certainement à lui faire entendre raison sur qui règne ici, avait-il pensé avec bonne humeur.

Puis on lui avait renvoyé les têtes de ses sbires.

Et là Louie avait tout simplement pété les plombs.

Qu’un fantôme se pointe, sans se présenter, sans être visible et visable, et se permette de lui foutre le nez dans sa merde sans même s’excuser, ce n’était pas bon pour l’image du Roi. Alors il était passé aux menaces, des menaces aux meurtres des clients réguliers de l’enculé qui ne daignait pas se pointer et avait finalement décidé de lui lancer un défi.

L’aboutissement de ce combat s’était déroulé un soir d’hiver.

Une ruelle, poussiéreuse et neigeuse, encombrée de poubelles. Une ruelle où résonnait ses pas comme le plus délicieux des rythmes. Dans la brume des fumées de cheminée et des arrière-boutiques de restaurants semblables à des bouges, il avait cru l’apercevoir.

Une silhouette longiligne, toute en cheveux – peut-être une femme ?

Louie n’avait eu que le temps de plisser les yeux avant que le coup de feu ne déchire sa poitrine.

Gros calibre.

Cela ne venait pas d’en face, mais en hauteur, et deux autres balles avaient déchiré son bras au point de le rendre inutilisable – surtout pour saisir un flingue. Sa carcasse déjà lourde, frôlant les 110 kilos un bel exploit, s’était écrasée par terre comme un météore et son imperméable de cuir avait dégueulé du sang, une putain de rivière.

Sur les toits, la silhouette s’était relevée. Avait pointé sa lunette sur sa gorge, l’avait certainement vu respirer. Et plutôt que de le finir d’une dernière balle en pleine tête, s’était décidée à se casser. Tout simplement. A le laisser dans sa merde, dans la puanteur des bas-fonds. Un peu comme on laisse un chat renversé au bord d’une route, sans trop savoir quoi en faire.

Et oui, il était mort. Oh juste pas longtemps.
Juste le temps que Louie comprenne la première leçon de ce bas-monde, la première de sa foutue vie :

Rien n’était acquit.

Rien n’était jamais acquit.

Et il n’y avait pas que Dieu, la Mort ou votre pauvre mère pour vous ramasser à vos derniers instants.




Sois un Sphinx, Alcazar.
Sois un Sphinx.




« Vous êtes qui ? »

Bon sang qu’il avait hurlé en sentant les ciseaux percer sa chair. Il avait cru que les injections allaient au moins calmer ça mais une décennie passée à bouffer des drogues plus ou moins communes avait fini par le rendre quasiment insensible à ce genre de merdes – de la morphine sans doute, pour ce qu’il en savait. Il avait senti chaque coup dans sa chair comme une nouvelle mort mais à aucun instant il n’avait prié pour une salutaire crise cardiaque.

Il était trop fier pour crever.

« Vous me voulez quoi ? »


L’éclat de métal de son torse parlait certainement pour ce connard de fils de pute – aux cheveux clairs, aux yeux vairons. Avec des lunettes de grand-mère, des putain de lunettes de grand-mère !

(Que vous avez de grandes dents)

Dans son corps désormais, en plus des tocs tocs lancinants de son cœur malmené, il pouvait presque entendre les rouages de ses poumons, courageusement mis en branle, et soigneusement protégés.

« Où je suis ? »


C’était certainement pas la première des priorités mais c’était toujours bon pour s’enfuir – et il l’avait fait, putain il l’avait fait, fuyant la Roumanie et son armée, courant au plus vite que ce corps massacré pouvait le lui permettre. Sentant le poids de métal le pencher en avant – et il avait mis le temps pour trouver son équilibre, les premières fois. Alors certes, il n’était plus rapide, et il devait bien assumer les 140 kilos de sa carcasse. Mais il se sentait étrangement vivant. Presque neuf. Bien nouveau-né. Et le paternel improvisé pouvait être fier derrière son bureau. Ca bon sang il pouvait l’être ouais.

« MAIS QU’EST-CE QUE VOUS M’AVEZ FAIT ?! VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ? »

Ce qu’il était, ce n’était rien de plus qu’un pantin. Un moins que rien. Sans hommes sans richesses. Sans soutien.

« Savoir qui je suis n'a aucune importance pour vous. »

Et les coups, et le fer, et le son de cette visseuse mécanique, l’odeur du fer fondu et des circuits imprimés, les premiers essais infructueux, les grommellements en injure de (papa) et finalement, son premier arrêt cardiaque.

C’était Dieu, penché sur lui avec des lunettes de mémé et un sourire de traviole.

Dieu, avec une équipe de charlatans pour le faire revenir du monde d’en dessous, de le tirer des bonnes flammes et lui faire reprendre sa route.

C’était la relève.

« Sachez, juste, que je suis celui qui vous a offert une nouvelle vie à travers un nouveau corps. »


Parfois il le revoit dans ses rêves.




La brume est revenue dans les ruelles mal famées et quelque part sur les toits, quelqu'un s'apprête à le tuer. Mais il n'a d'yeux pour que la silhouette qui le fixe, celle sans visage. Celle de cheveux, ni homme ni femme.

Il se dit que cellui-ci, peut-être, qu'il parviendra à la.e tuer.

Il se dit qu'il plongera enfin les doigts dans sa gorge, comme il l'a fait pour le type à lunettes de mémé. Et que de son sang surgira toutes les explications.

(Sois un Sphinx, Alcazar)

Toutes les explications de ce monde de questions.




C’est un pays quelconque dans un monde déjà perdu, aux paysans égarés, au commandeur richissime et au palais entrain de cramer. Il y a de la cendre dans l’air, comme une odeur de souffre aussi, se mélangeant amoureusement aux volutes de son cigare qu’il fume tranquillement. Il observe le carnage, se nourrit des pleurs et des cris, et se dit que peut-être, le feu passera à la forêt, et que tout disparaitra, comme on brûle une feuille de papier. Que rien ne saura arrêter cet incendie, ni les océans ni les frontières. Que tout deviendra cendre et il l’espère secrètement.

Tout d'abord il a survécu au métal enfoncé dans son torse, aux routes qui longent l’enfer, aux coups d’état, aux changements de politique, même à la naissance de nouvelles villes. Puis il est arrivé ici, et il l'a rencontré elle.

Et elle, lui tend la main vers là-bas.

C'est une fille - ou bien ça y ressemble - qui a bien pris du chat. Elle rit, d'une manière qui fait froid dans le dos et possède l'innocence des enfants qui savent parfaitement comment arracher les ailes des papillons. Elle a surgi des cendres pour applaudir ses exploits.

Puis après, elle a mentionné Concordia.

Une ville, qu'elle dit, la fille-chat, qui l'invite à venir pour rejoindre quelque chose de plus grand encore. Une fille, qui connait des choses et qui voudrait bien le guider, s'il décide de se laisser faire. D'accorder du bénéfice à une seconde chance, une seconde vie. Il sent à ses côtés la queue féline s’agiter nerveusement – elle doit être contente, la petite. Un brin bizarre mais tout compte fait, elle lui rappelle Pablo dans ses meilleurs moments – un Pablo qu’il ne reverra plus, plus jamais, ça il se l’est juré – mais peut-être que le hasard se chargera du reste, comme il sait toujours si bien le faire.

En attendant il savoure son cigare, inspire à fond la poussière de morts et de déchéance. Et entend la voix féline, criarde, piailler à ses côtés.

« Chester aime le feu, mais il était faible comme roi. »

Louie a un rire.

« Tous chutent Chester. Tous tombent, dans l’oubli et la cendre. » Et ses canines brillent tranquillement sous les flammes.

« Moi aussi, j’ai été roi. »

Histoire
Wuppert Ale Mon nom est Wuppert Ale, mais beaucoup me connaissent sous mon propre prénom : Emilie. Je vous connais depuis des années et je ne compte pas vous lâcher. Ici ça sent la peinture neuve, l’inspiration et la stabilité : j’ai bien envie de marquer ma place dans ces murs avec ce premier compte. Dites rebienvenue à Louie !
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Louie
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Louie
Lun 5 Nov - 22:26
Chester est heureuse de revoir Louie ! Le bonhomme on le connaît bien, et ça fait plaisir de le revoir dans ces contrées. Juste je crois que tu as laissé un fragment dans ta fiche qui collait à un autre univers (dans Caractère). xP

Citation :
La France n’avait alors pas commencé à se réveiller, et il s’était retrouvé avec le trône sur les bras.

Mais hormis cela rien à redire, la fiche est impec' ! Les Renégats t'ouvrent grand les bras, Roi Louie.  good job


Validé•e avec les honneurs

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Chaos is a ladder 52xvNG1
Félicitations, te voici un.e véritable Concordien.ne désormais. Tu peux poster ta fiche de liens et rejoindre les réseaux sociaux. N'oublie pas de réclamer ton logement que tu puisses connaître tes nouveaux voisin.e.s. Pour te lancer dans l'aventure, rien de tel que ce sujet.

Tu as maintenant toutes les clés pour t'amuser parmi nous. Que la chance te sourit !
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Kay Sokolov
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Jauges d'évolutions
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Kay Sokolov
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