Concordia oblige ses citoyens à obéir à de multiples règles pour éviter la plus complète des anarchies. Comme le dit si bien son nom, la ville ne veut que la paix et la cohésion des peuples. Entrer à Concordia c'est accepter ses lois – toutes.

Colportées par les affiches dans les rues, via le réseau internet ou même les applications pour téléphones, les annonces de la mairie n'échappent à personne. Elles clament les salutations des autorités, les nouvelles réformes censées améliorer la vie de tout citoyen.

Ouvert aux invités. La métropole vous a tapé dans l’œil ? Venez donc quérir un jumelage entre nos mondes respectifs. On construira une belle passerelle pour échanger nos nouveautés et établir un partenariat de longue date.

Allons citoyen, tu pensais entrer ici comme dans un moulin, t'installer sans demander l'autorisation ? Pas de ça chez nous. Viens donc t'entretenir avec un membre du personnel de la mairie. Ça ne prendra que deux heures de ton temps. Après ça, tu seras libre de vagabonder où tu le souhaites.

Être citoyen en notre belle cité vous oblige à suivre moult règles mais vous ouvre mille et une opportunités. Faites donc exploser la toile avec vos échanges entre amis, exposez-nous votre vie, vos goûts. Parlez donc de ce qui vous émeut, de ce qui vous enrage. C'est humain, n'est-ce pas, de partager ses sentiments.

Cœur névralgique de Concordia, le quartier accueille en son sein magie et technologie sans aucune distinction. Les grattes-ciels avec leurs affiches titanesques surplombent l'éclairage magique, moirant les lampadaires d'une lueur irisée. Tout ce qui concerne l'administration de la cité se retrouve ici, tel un quartier des affaires.

On en oublie que l'on se trouve aux larges du littoral britannique avec cette architecture méditerranéenne flamboyante de blanc crayeux et de bleu aquatique. Le soleil s'y réverbéré avec force, aveuglant les résidents lors des chaudes journées. Il plane là un parfum de vacances estivales porté par les embruns et le sable, crissant sous les sandales.

Même le jour, rares sont ceux qui osent y poser le pied. Alors imaginez quand il fait nuit ! L'éclairage y est défaillant, brisé plus d'une fois lors des bagarres quotidiennes. Les lois de la ville n'ont plus cours ici : seule celle du plus fort (ou du plus rusé) permet d'y survivre. Cela sent la pauvreté, la rage de vivre, les cicatrices que l'on collectionne comme des médailles et même, parfois, l'envie de crever.

Tenues d'une autre époque, corsets apparents et parfum de vapeur chaude : non, ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas remonté le temps. Vous avez simplement franchi les frontières du quartier victorien de la ville où les amoureux du XIXe siècle et du steampunk peuvent laisser exploser leur passion. La magie s'y expose sans aucune pudeur remplaçant l'électricité comme énergie pour éclairer et faire se mouvoir les véhicules.

Quartier le plus indiscipliné du district magique, la nature y a retrouvé ses droits les plus élémentaires. Vous avez toujours rêvé de vous faufiler au sein d'une jungle foisonnante, de passer d'un labyrinthe végétal à une plaine clairsemée ? Wild Street vous l'offre gratuitement. Paradis des dryades et des hybrides animaux, Wild Street devient rapidement un enfer pour tout humain lambda.

Le quartier tient son nom des nombreux champs de maïs le composant mais qui ne sont qu'une parcelle des cultures s'étendant ici à perte de vue. Pour veiller à nourrir ses habitants sans dépendre exclusivement d'apports extérieurs, Concordia a érigé cette zone agricole où céréales, légumes et fruits sont cultivés en grand nombre.

Dans une mégalopole, on l'aurait sûrement nommé Chinatown. Le quartier s'inspire de la culture asiatique pour proposer un lieu où la technologie, omniprésente, s'étale dans de longues avenues blindées de commerces vendant tout et n'importe quoi. Des éléments pour ordinateurs et portables dernier cri, des gadgets loufoques aussi essentiels que dérisoires le tout flanqués de grandes affiches électroniques. Le quartier vibre d'activité du matin jusqu'au soir, ne s'éteignant qu'aux petits heures matinales.

Véritable mini Las Vegas, le quartier montre toute sa vivacité à la nuit tombée. Les néons clignotent à grands flashs lumineux, s'exposant crûment sur les murs et les toits des bâtiments. Tout citoyen peut glaner ici de quoi occuper ses insomnies en dépensant son argent dûment acquis dans des jeux à la réussite précaire ou dans des services aussi lucratifs que réservés aux adultes. Voire carrément interdits par la loi.

Situé à la lisière du district technologique, le quartier est l'un des plus fréquentés par les citoyens résidant hors du district. On peut y dénicher les dernières sorties mondiales que ce soit dans le domaine des livres que des films, le tout sous un bel emballage dernier cri.

Occupant tout un district à elle seule, la prison permet de réguler, au mieux, les activités criminelle s'étendant dans Corcondia. On y enferme sans distinction tous ceux brisant les règles de la cité que ce soit le vol, les trafics illégaux ou le meurtre. La sécurité est beau être de mise, les échauffourées entre prisonniers sont nombreuses.